Une rue de Neuilly
Une tour à Sarcelles.
B-Habiter la ville, c’est s’occuper, soit en travaillant, soit en se divertissant, soit en profitant de ses services.
Dans la plupart des pays, la majorité des emplois sont créés dans les villes. Les habitants sont souvent des personnes venant d’ailleurs, qui s’installent pour trouver un emploi en ville. C’est ce qui explique par exemple l’exode rural au Caire (100 000 habitants nouveaux chaque année). Les emplois se situent au centre (services) ou à la périphérie (usines dans l’agglomération parisienne, petits ateliers autour du Caire). Les villes sont des grands lieux de divertissement. A Paris, on peut se divertir au centre (plus de 100 musées, près de 200 théâtres, plus de 130 complexes cinématographiques) ou à la périphérie (Disneyland Paris). Pourtant, les touristes (qui sont des habitants temporaires de la ville) se divertissent plus que les habitants réguliers. Un parisien ne va jamais visiter la Tour Eiffel : il a autre chose à faire dans la journée ! Au Caire, les divertissements coûtent chers. Ils sont d’abord réservés aux touristes. Les villes concentrent un grand nombre de services (écoles, hôpitaux, commerces, administrations) : plus la métropole est importante, plus la quantité et la diversité de ses services sont importants. Mais la plupart d’entre eux sont proches du centre. Les habitants de la périphérie doivent donc se déplacer souvent pour en profiter.
C-Habiter la ville, c’est enfin circuler, de son domicile à son travail ou aux services dont on veut profiter.
Le déplacement est quotidien et compte un aller et un retour. On parle de déplacement ou de migration (si de nombreux habitants se déplacent en même temps dans la même direction) pendulaire. On peut se déplacer dans le centre, sans jamais en sortir. On y privilégie les transports en commun (métro, bus) par rapport aux véhicules individuels. Le conseil municipal de Paris à le désir d’installer comme à Londres un péage à l’entrée de la ville pour les véhicules et les camions, afin de réduire leur nombre. On peut se déplacer dans la périphérie, sans jamais entrer dans le centre. La voiture ou le train jouent ici un rôle important. On peut enfin passer du centre à la périphérie et inversement (voitures par le Périphérique, RER). L’encombrement des véhicules à moteur aux heures de pointe pose le problème de la pollution sonore et atmosphérique, de la perte de temps (les embouteillages). Souvent, les transports en commun sont moins développés dans la périphérie et de nombreux quartiers, trop éloignés d’une gare ferroviaire ou routière, se sentent isolés.
Une station de métro au Caire.
La circulation automobile dans le centre du Caire.
La traction animale est courante dans certains quartiers du Caire.
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