dimanche 10 janvier 2010

Manshiet Nasser, un quartier dégradé entre risque et rénovation.

On a évoqué en cours l’effondrement d’immeubles dans le quartier de Manshiet Nasser, au Caire, faisant en 2008, 30 morts et 47 blessés. Comment expliquer cette catastrophe ? L’absence de normes officielles de construction imposées par l’État égyptien. La densité des immeubles et le manque d’espace entre eux. Surtout, l’ajout anarchique d’étages qui fragilise le bâtit, résultat de l’exode rural et de l’arrivée massive de migrants des campagnes qui ne trouvent pas de place dans une métropole très peuplée (17 millions d’habitants) mais assez étroite. Pourtant, le gouvernement avait commencé à faire quelques efforts pour améliorer l'aspect extérieur du quartier. La vision que l'on a d’une métropole en développement ne doit pas toujours être négative.

«Devant la multiplication des bidonvilles, le gouvernement égyptien a décidé d’agir. Depuis dix ans, il tente d’en réhabiliter certains. Une partie de Manshiet Nasser a été rebâtie. Depuis deux ans, les habitants ont de l’eau courant, l’électricité, un système d’égouts, des rues pavées. On a ouvert un bureau de poste et un hôpital est en construction. Mais une habitante explique : « L’intérieur des maisons n’a pas été refait. On a juste repeint l’extérieur. En fait, une toute petite partie du quartier a été rénovée
D’après le journal el-Nessim, mai 2007.

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